Sylvie Guével
Artiste Auteur
En permanence en galeries
à Concarneau (20 rue Dumont D’Urville)
à Saint-Quay Portrieux (Les Néréides 5, rue Georges Clémenceau)
Quand la nature nous demande de prendre conscience du mal qui est fait à la planète,il devient urgent de participer au changement des comportements.

Dès mes premiers pas dans l’art, j’ai travaillé sur le recyclage d’objets pour leur donner une seconde vie et en faire des œuvres. Puis l’implantation massive du béton dans les paysages et les marées noires, puis vertes, subies par les côtes Bretonnes m’ont menée vers une réflexion sur ce que je pouvais faire.
J’ai d’abord choisi de peindre les paysages que j’aimais tant avant qu’ils ne disparaissent. Quel intérêt y avait-il à peindre du granit ou des ajoncs ? Peut-être aucun si ce n’est celui de la mémoire de ce qui est et qui ne sera peut-être plus !
Les récents évènements autour de l’environnement (réchauffement climatique, montée des eaux, pollution marine, disparition d’espèces animales et végétales, …) n’ont fait qu’affirmer les intentions de ma démarche. L’humain laisse trop d’impacts irréversibles sur la planète : il faut que ça change et aller vers un éveil des consciences.
Je peins aujourd’hui les univers de l’eau. Vitale et nourricière, apaisante et dangereuse, transparente et colorée, claire et opaque, l’eau sait prendre de nombreux aspects. Je souhaite la mettre à l’honneur pour rappeler à chacun qu’elle est essentielle, qu’on ne peut pas s’en passer et qu’il faut la préserver de toutes pollutions.
La technique – Les Mediums
Je cherche à améliorer mes pratiques pour préserver l’environnement. Pour ma peinture à l’huile, la recherche s’est tournée vers le recyclage des différentes essences nécessaires à l’élaboration de tableaux (diluant, nettoyants, vernis…). La nocivité pour les poumons et le rejet de ces matières dans la nature posent problème. En attendant que des solutions vertueuses soient trouvées par les fabricants, je n’achèterai pas d’autres matériaux pour peindre à l’huile.
J’ai donc choisi de me tourner vers les acryliques fines et extra fines (et les pigments), qui me paraissent plus adaptées, plus propres pour l’environnement et l’humain. Les gammes de couleurs et la durabilité dans le temps sont similaires à celles de l’huile. De plus, les fabricants sont les mêmes, ce qui est rassurant et garanti une bonne fabrication.