Ma démarche

Je dois mes premières émotions artistiques et coups de pinceaux, aux artistes de ma ville et à ceux du Pont-Aven de mon enfance. J’y ai reçu en héritage le goût de la diversité, de l’exploration, du droit à l’émotion et au partage. J’ai eu la chance de côtoyer des peintres professionnels qui ont su partager avec moi quelques tranches de vie artistique. Que ce soit Guy Pennamen, Jean-Claude Carsuzan et Claude Rousseau (aujourd’hui disparus) ou Anne-Marie Ollivier-Henry, André de Kerpezdron, Daniel Girault et Muriel Cayet, chaque univers a laissé une empreinte sur ma vision de l’art.

Déterminée à en faire mon métier, j’ai rejoint une école de Nîmes où j’ai pu expérimenter lors des ateliers d’ Annette Gibert, Jean-Pierre Brethon et André Adam Herabedian.

Marquée par les marées noires subies par la côte Bretonne, (Amoko Cadiz, Tanio et Erika), et par l’intégration massive du béton dans nos paysages, j’ai choisi de peindre des choses que je ne voulais pas voir disparaître. Quel intérêt y avait-il à peindre des rocs en granit ou des massifs d’ajoncs? Au moins celui de la mémoire de ce qui est et qui ne sera peut-être plus!

Très tôt, j’ai peint sur le motif, ce qui a transformé ma vision de l’art. Cela m’a imprégnée des couleurs du bonheur, avec un devoir de mettre en avant cette nature afin de la préserver.

 

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